Le métier de copywriter est la source de nombreuses fausses croyances et fait l’objet de nombreuses remarques.
Le copywriting suscite aussi beaucoup de questionnement. Et c’est bien normal me direz-vous !
Le copywriting, c’est un domaine encore assez confidentiel en France. Même si vous aujourd’hui, vous vous intéressez peut-être de près au copywriting depuis X années…
Vous devez bien imaginer qu’il y a des personnes qui ne connaissent absolument pas cet art de l’écriture persuasive.
Et donc ces personnes ont des doutes, des objections, des questionnements… Qui sont parfaitement naturels.
Même les jeunes copywriters, qui ont pourtant appris des tas de choses sur le métier, ont encore des réflexions qui les enferment dans leurs croyances limitantes.
Alors, que vous soyez un.e parfait.e novice… Ou un jeune copywriter qui vient de se lancer… ⬇️
J’ai compilé pour vous quelques-unes des remarques que nous entendons souvent chez RED DE REDAC, et qu’il faut démonter une bonne fois pour toutes ! 🤯
Afin de vous aider à appréhender le métier de copywriter en toute sérénité, débarrassé.e de ses fausses croyances totalement injustifiées.
C’est parti ! 😃
Remarque n°1 sur le métier de copywriter : “je ne suis pas littéraire, donc je ne peux pas être copywriter”
Ok, là je m’adresse à vous qui me lisez et qui êtes novice.
Vous ne connaissez peut-être pas encore sur le bout des doigts le copywriting. Et c’est OK.
Vous avez peut-être entendu ou lu ce genre de choses : “le copywriting, c’est l’art de vendre avec les mots.”
✅ C’est une phrase tout à fait juste.
Mais qui vous a dit qu’il vous fallait absolument être fan de littérature classique pour devenir un.e bon.ne copywriter ? 🤔
Avez-vous déjà entendu de telles remarques ?
Certainement pas moi !
Soyons clairs : un copywriter, c’est une personne qui gagne sa vie grâce à ses textes.
Mais être copywriter, ce n’est pas être un poète ou un romancier.
Vous pouvez avoir un profil plutôt scientifique, et être un excellent copywriter !
Le copywriter, c’est le résultat du mélange de 3 ingrédients indispensables :
- l’écriture
- la psychologie humaine (l’empathie et l’adaptation notamment)
- la vente
L’écriture : si vous avez suivi un cursus “classique”, en principe vous savez écrire, n’est-ce pas ? ✍️
Si vous êtes comme moi, vous rédigez régulièrement des SMS et des e-mails (pro ou persos).
Vous teniez peut-être un journal intime quand vous étiez enfant ? Ce n’était peut-être pas de la littérature, mais c’était de l’écriture.
Et ce n’est pas parce que ce sont des textes persos que ça ne compte pas !
La psychologie humaine : si vous aimez vous intéresser aux personnes qui vous entourent, si vous savez faire preuve d’empathie, vous mettre à la place de l’autre et imaginer son ressenti…
Si vous avez compris qu’on ne s’adresse pas à tout le monde de la même façon car un message percutant dépend du contexte dans lequel il est délivré…
Alors, vous avez déjà de bonnes bases pour devenir un.e super copywriter ! 👍
La vente : si ce mot ne vous hérisse pas les poils… et que vous estimez que la vente peut être éthique, humaine et joyeuse…
Alors, je vous souhaite la bienvenue dans le club ! 😊
Commentaire n°2 : “le copywriting ne s’adapte pas à tous les domaines d’activité”
❌ Rien ne saurait être plus faux que cette remarque !
Ce n’est pas parce que vous entendez parler des mêmes domaines d’activité qui font le bonheur des copywriters qu’il n’existe pas d’autres voies.
Il est vrai que les copywriters qui réussissent savent très bien qu’il y a des domaines dans lesquels la demande en copywriting est très forte.
En voici quelques-uns :
- la minceur
- le bien-être
- les formations en ligne
Mais le copywriting ne s’arrête pas là. Ce serait un peu rébarbatif, vous ne trouvez pas ? 😉
Vous êtes passionné.e d’histoire ? Vous avez vraiment envie de travailler dans ce domaine-là ?
Mais vous vous dites que l’histoire ne fait rien vendre… 😥
Et les musées alors ?
Alors d’accord, un musée n’a sûrement pas besoin d’une page de vente…
Mais d’un site web oui !
D’e-mails de newsletter, pourquoi pas !
Ce que j’essaie de vous dire, c’est qu’il ne faut pas vous interdire d’aller viser vos passions ❤️
Parce qu’après tout : un copywriter, c’est avant tout quelqu’un qui s’amuse dans son activité, qui écrit pour des clients qui reflètent ses valeurs, ses goûts…
Si le domaine du bien-être ou des cryptomonnaies ne vous parle pas… eh bien vous en avez parfaitement le droit !
Gardez bien en tête une chose : toutes les personnes, sociétés, entreprises, structures qui ont quelque chose à vendre ou à promouvoir ont besoin de copywriting.
Elles ne le savent peut-être pas… mais l’écriture persuasive ne peut qu’être bénéfique pour leur activité !
Qu’il s’agisse d’un musée, d’un club d’équitation, d’un site e-commerce d’accessoires pour animaux, d’un petit salon de manucure dans un petit village…
Le copywriting s’adapte à tous ! 😁
Vous en êtes convaincu.e maintenant ?
Objection n°3 sur le copywriting : “je pars de zéro en copywriting et je n’ai pas de réseau, cela va être difficile pour moi de trouver mes premiers clients”
Cette remarque est tout à fait légitime. Et traduit une peur de se planter. Et c’est tout à fait humain !
Mais prenons cette réflexion dans un autre sens si vous le voulez bien ⬇️
Ok, vous voulez vous lancer dans le copywriting. En faire votre activité n°1.
Et admettons qu’avant cela, vous avez eu une carrière dans un domaine tout à fait différent.
Qu’est-ce que ça implique pour vous ? 🤔
Vous vous lancez dans l’inconnu : déjà bravo pour ce grand saut !
Vous n’avez pas de réseau, du moins pas “qualifié” : comment parler de vous et vous faire entendre et connaître ? 📢
Je ne vais pas vous dire que construire votre réseau va être “facile” ni même “rapide”.
Ce que je peux vous dire en revanche, c’est qu’il faut y aller petit à petit.
Dans un premier temps, je vous conseille très très fort de vous créer un profil sur LinkedIn (si ce n’est pas encore fait).
✅ Dans un second temps, je vous invite à aller consulter cet article que j’ai rédigé juste pour vous, et qui vous donne quelques bons conseils pour bien démarrer sur LinkedIn.
Une fois que cette étape-là est terminée… C’est le début de la prospection !
Et ça peut faire peur, je vous comprends à 100 %.
Démarcher des gens qu’on ne connaît pas vraiment, ça peut être inconfortable 😬
Mais tout dépend de votre attitude par rapport à ce “démarchage”. Si vous vous lancez avec un état d’esprit de requin qui veut juste faire de l’argent…
Alors oui, vous allez sûrement être mal reçu.e 👎
Mais si vous êtes persuadé.e que vos compétences en copywriting peuvent réellement avoir un impact positif sur vos prospects… alors vous partez avec une attitude positive.
Et puis entre nous, si vous parlez avec votre cœur, en toute sincérité et sans bullshit : que peut-il vous arriver de pire ?
Un “NON” ? Pas de réponse du tout ?
Je pense que vous serez d’accord pour dire que ce n’est pas bien grave. Les risques sont très minimes, non ?
Au pire, vous vous prenez un vent…
Au mieux, vous créez le contact avec une personne qui est intéressée par ce que vous avez à lui proposer.
Remarque n°4 sur le métier de copywriter : “si je suis en reconversion professionnelle et que mes expériences passées n’ont rien à voir avec le copywriting, je ne vais pas être pris.e au sérieux !”
Cette remarque, je l’entends souvent de la part de celles et ceux qui sont en pleine reconversion professionnelle. Et qui veulent faire du copywriting leur nouvelle activité principale.
Je ne peux pas vous blâmer si vous aussi cette idée vous a traversé l’esprit.
Pourquoi donc ?
➡️ Parce que je sais bien que dans notre pays, nous encourageons globalement les parcours “cohérents”.
Et qu’au contraire, les carrières diverses et riches sont plutôt mal vues.
On a plutôt tendance à faire confiance à une personne qui a obtenu un diplôme en mécanique, qui a trouvé un job dans la mécanique et qui termine sa carrière dans la mécanique 🔧
Une suite hyper logique.
Mais si vous me lisez aujourd’hui, c’est que peut-être vous ne rentrez pas dans ce cadre-là.
Est-ce que pour autant votre envie de devenir copywriter est illégitime ?
Parce que vous n’êtes pas diplômé de l’Université Internationale du Copywriting 🎓(fun fact : cette université n’existe pas) ?
Parce que vous ne justifiez pas d’une expérience d’au moins 12 ans en tant que copywriter pro ?
Je vais vous le dire très clairement : chaque expérience est légitime.
Chaque poste, chaque métier que vous avez exercé fait aujourd’hui que vous êtes VOUS. Et personne d’autre.
Je vous entends d’ici : “OK, moi je suis content.e de mon parcours professionnel, mais je travaillais dans le bâtiment avant, c’est super éloigné du métier de copywriter non ?” 😐
Alors oui, évidemment que c’est un changement drastique de quotidien.
Mais réfléchissons ensemble…
N’y a-t-il pas des qualités humaines ou professionnelles que vous avez pu développer dans vos anciennes expériences professionnelles ?
Et qui sont utiles dans n’importe quel job ?
Exemple : si au cours de votre parcours, vous avez pu développer votre empathie et votre esprit d’équipe (je prends des savoir-être au hasard)…
Ne pensez-vous pas que ce sont des belles qualités à mettre en avant ? ⭐️
En plus de ça, s’il y a bien une chose qu’on ne peut pas apprendre dans une formation : c’est bien le savoir-être.
Et croyez-moi, en tant que copywriter, si vos futurs clients choisissent de collaborer avec vous, c’est avant tout parce qu’ils sentent que vos valeurs sont proches des leurs.
Commentaire n°5 que je ne veux plus voir : “si je suis débutant.e en copywriting, je ne peux que cibler des clients qui eux aussi sont débutants dans leur domaine, les autres n’ont pas besoin de moi”
Ahh le syndrome de l’imposteur.
Très fréquent chez les jeunes autoentrepreneurs, il est la source de nombreux nœuds au cerveau 😱
Alors laissez-moi prendre cette remarque à l’envers.
Si vous débutez en copywriting, c’est-à-dire que vous venez d’être formé.e, que vous vous lancez fraîchement dans cette activité…
De quoi avez-vous besoin ?
D’expérience ? Oui.
De clients ? Évidemment.
Mais vous avez surtout besoin d’un truc : un revenu ! 💶
Désolée d’être très terre-à-terre, mais la visibilité sur les réseaux sociaux, ça ne remplit pas le frigo !
Vous êtes d’accord avec moi ?
Donc si ce que vous recherchez avant tout, c’est de facturer vos premières missions…
Qui selon vous est capable de payer pour vos services ? 🤔
Les jeunes entreprises qui viennent de se lancer (tout comme vous) ?
❌ Permettez-moi d’en douter…
C’est comme si un jeune étudiant venait frapper à votre porte pour vous demander une alternance.
Vous n’avez pas les moyens de rémunérer cet étudiant !
Vous n’avez peut-être même pas de temps à lui accorder.
Et c’est bien normal : vous êtes au tout début de cette nouvelle aventure.
Voilà pourquoi je vous conseille de vous tourner dans un premier temps vers des structures solides.
Vers des clients qui savent où ils vont.
Et là j’attends votre objection, qui ressemble vaguement à “Oui mais si ces entreprises tournent déjà bien aujourd’hui, pourquoi auraient-elles besoin de mes services en copywriting ?”
Je vais vous avouer un secret (pas si secret que ça) : toutes les entreprises, sociétés, structures qui fonctionnent bien n’ont pas un copywriter.
Il est possible de bien s’en sortir sans copywriting.
Vous seriez étonné.e du nombre de grandes sociétés qui ne connaissent même pas cette discipline ! 😲
Alors mon conseil pour vous : ne présumez rien.
Cessez de penser que parce que vous débutez, seul un débutant voudra collaborer avec vous.
Si vous êtes sûr.e de vos bases, de vos connaissances, et du bénéfice que vous pouvez apporter : foncez !
Que ce soit pour un grand groupe d’agroalimentaire ou pour un petit artisan de votre quartier.
Objection n°6 liée au copywriting : “les tarifs que j’entends dans le domaine du copywriting me paraissent dingues : 1 500 euros une page de vente, c’est très cher !”
La remarque liée au prix des prestations est l’une de celles qui reviennent le plus souvent.
Et à juste titre : pour les non-initiés, des sommes pareilles, ça fait bondir ! 😨
Si vous êtes novice dans le domaine du copywriting, je comprends que ce type de tarif puisse vous paraître exagéré.
Mais prenons un exemple concret si vous le voulez bien ⬇️
Admettons que vous êtes copywriter, et que vous êtes en contact avec un infopreneur (quelqu’un qui vend des formations sur le web).
Il se trouve que cet infopreneur a besoin d’une page de vente pour sa formation phare.
Le tarif de la formation qu’il propose à ses clients : 2 000 €.
Je vous passe les détails sur l’explication de ce prix… Sachez simplement que c’est un prix tout à fait acceptable (si la formation remplit certaines conditions bien entendu).
Ok, vous voyez où je veux en venir ?
Votre client, Monsieur Infopreneur, a déjà vendu quelques formations. Et ce, sans copywriting !
Alors si vous collaborez avec lui, que vous lui écrivez une super page de vente.
Combien de formations pensez-vous qu’il va pouvoir vendre en 3 mois ? en 6 mois ? 🤔
Si vous lui proposez le tarif de 1 500 € pour une seule page de vente.
Le calcul est vite fait : s’il vend ne serait-ce qu’une seule formation à une seule personne, son investissement est rentabilisé ! 🤩
Imaginez un peu s’il en vend 20 grâce à vous ! Il vous en remerciera, c’est certain.
Vous comprenez mieux à présent ?
Voilà pourquoi, je vous conseillerais toujours de viser des clients qui vendent des produits “haut de gamme”, ou disons assez onéreux.
Car ils auront besoin de faire moins de ventes pour récupérer leur mise de départ.
Logique, n’est-ce pas ?
Remarque n°7 sur le métier de copywriter : “si je travaille vite et que j’aime ce que je fais, je vais proposer des prix plus bas car je ne me sens pas à l’aise de facturer cher pour une tâche qui m’a pris 2 heures”
Cette remarque fait sens pour vous ? Vous êtes plutôt d’accord avec ça ?
Alors laissez-moi vous dire que vous êtes une victime… 😲
Une victime de notre système qui nous inculque depuis des décennies que pour mériter ses revenus, il faut suer sang et eau 😓
Mais qui a décrété ça ?
Qui a dit qu’on ne pouvait pas avoir une activité qui nous plaît ?
Qui nous épanouit pleinement ?
Dans laquelle on s’amuse même parfois ?
Pensez-vous alors que les artistes (peintres, sculpteurs, chanteurs, comédiens, etc…) ne devraient jamais être rémunérés ? 🤔
Après tout : ils font un métier de rêve, un métier de passion, non ?
Imaginez un peu que demain, vous êtes copywriter et que cette activité vous passionne.
Si les mots coulent tous seuls sur votre clavier…
Et que c’est agréable pour vous de rédiger des e-mails et des pages de vente…
Allez-vous devenir bénévole ?
Je pense que vous allez me répondre “non”.
Et vous auriez raison ! 😉
Imaginez une situation plus concrète : votre client vous demande de lui rédiger quelques e-mails, dont il aurait besoin à tout prix dans 2 semaines.
Si vous lui fournissez ce qu’il vous demande en avance ET que le travail est de qualité…
Que pensez-vous qu’il va se passer dans la tête de votre client ?
Va-t-il penser quelque chose comme : “c’était trop facile apparemment… Du coup, je vais négocier cette prestation…”
Ou alors va-t-il simplement se dire que vous êtes d’une efficacité redoutable ? Que vous avez su être rapide ET que vos écrits sont d’une grande qualité ?
Et que donc vous méritez d’être bien rémunéré.e ? ⭐️
Je vous laisse y réfléchir…
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À très vite pour d’autres contenus 100 % copywriting !
Coraline
RED de REDAC