Si vous nous lisez depuis quelque temps, vous savez bien ce qu’est un copywriter.
Enfin, vous comprenez quelles sont les missions liées au copywriting.
Mais savez-vous ce qui différencie un bon copywriter d’un mauvais copywriter ?
Parce que, d’accord, les techniques s’apprennent.
Mais le savoir-être, lui, ne s’enseigne pas…
Vous pouvez avoir lu tous les livres sur le copywriting :
- “Influence et manipulation », de Robert B. CIALDINI
- “On advertising”, de David OGILVY
- “The Boron Letters”, de Gary C. HALBERT
- “Comment se faire des amis”, de Dale CARNEGIE (eh oui ce livre aussi parle de persuasion et d’intelligence relationnelle, 2 ingrédients très importants en copywriting )
- et bien d’autres…
Pourtant, si vous n’avez pas l’état d’esprit et les qualités morales nécessaires, votre mayonnaise ne prendra jamais (si je peux me permettre la comparaison…).
Je vous propose donc de vous livrer quelques tips sur le copywriting et l’écriture persuasive..
Pour que vous ayez toutes les clés en main pour faire partie de la crème de la crème des copywriters !
Conseil n°1 : sans empathie, pas d’écriture persuasive
Comme je vous l’ai déjà dit, être copywriter, c’est avant tout savoir s’adresser à un avatar client.
Oui, mais voilà…
Si vous avez la sensibilité d’un bloc de granit.
Et que les seules émotions que vous ressentez, c’est quand vous vous cognez le petit orteil dans le coin d’un meuble (vous visualisez la scène, ça fait mal hein ?).
Enfin, si l’écoute n’est clairement pas votre point fort.
Alors le chemin vers la pratique du copywriting et l’écriture persuasive risque d’être long et douloureux…
On peut même dire qu’il sera parsemé d’embûches.
De très grosses embûches même !
Parce que vous pouvez avoir défini votre avatar client de façon super précise.
Étudié un tas de données chiffrées sur les habitudes de vos prospects.
Mis en place de séquences d’e-mailing aux petits oignons.
Développé un site web hyper design.
Si vos textes laissent vos lecteur.rice.s de marbre, c’est loupé…
Vous aurez beau avoir une technique sans égal, être au taquet niveau compétences :
Si votre savoir-être n’est pas en adéquation avec le ressenti de votre avatar client, rien ne marchera.
Ou du moins pas aussi bien que si vous saviez faire preuve d’empathie.
Laissez-moi vous donner un petit exemple (ce sera plus parlant) :
Prenons une entreprise qui vend des produits pour les cheveux.
Quelle est sa cible ?
Les personnes avec des cheveux ?
C’est pas faux.
Mais globalement, on partirait surtout sur les femmes.
(Les hommes aussi se lavent les cheveux… enfin je crois ?)
Quel est le but d’une marque qui vend des produits pour les cheveux ?
Oui, faire vendre ses produits (on enfonce des portes ouvertes là…)
Mais surtout : vendre une révolution capillaire.
Je ne sais pas vous, mais quand j’achète un shampoing, j’ai envie qu’il rende mes cheveux plus beaux que ce qu’ils étaient avant (je suis une fille après tout).
Vous aussi non ?
Bien sûr, le but premier de ce type de produit, c’est l’hygiène.
Mais ça, toutes les marques peuvent le faire.
Aujourd’hui, ce que les clients veulent c’est une sorte de cocktail magique qui vous donne une chevelure de sirène.
Bon, revenons au nerf de la guerre : l’empathie.
Imaginez que cette marque de produits capillaires fasse appel aux services d’un copywriter.
Si ce copywriter manque cruellement d’empathie ou pire, s’il se fiche complètement des problèmes rencontrés par les lecteur.rice.s…
Il ne sera pas en mesure de comprendre ce que recherchent les prospects.
Et il ne réussira pas à les toucher sur le plan émotionnel.
(petit rappel : émotion vient du latin motio = mouvement = faire bouger les gens)
Il écrira sûrement des textes qui utilisent tous les leviers de persuasion.
Mais s’il ne se met pas à la place de son avatar client…
Il y a peu de chance pour que les prospects bougent, ni que les ventes se réalisent..
Vous comprenez le principe ?
C’est comme si vous espériez apprendre à maîtriser un sport en lisant tous les livres sur le sujet. Mais en étant incapable de faire le moindre effort physique.
Impossible.
Le copywriting, c’est pareil.
Pas d’excellence sans une alliance savamment dosée entre technique et émotion.
Et aussi de la pratique quotidienne hein…
Conseil n°2 : “être ou ne pas être copywriter”, oubliez la littérature (et Shakespeare)
Alors oui, je sais, ça peut choquer.
Mais pour être un copywriter efficace et s’adonner à l’écriture persuasive, il faut balayer tout ce que vous avez appris à l’école.
Mais comment ?
Nous avons toutes et tous été conditionné.e.s à rédiger d’une certaine façon.
Et ce, depuis notre plus jeune âge.
Qui n’a jamais entendu la fameuse phrase :
“On n’écrit pas comme on parle !”
Vous visualisez probablement votre professeur de français en 4ème, qui vous rendait votre copie d’expression écrite avec une moue déconfite.
9/20. “Pas brillant… Langage trop familier”
Sauf que…
Aujourd’hui, si vous rêvez de devenir copywriter et de maîtriser l’écriture persuasive, cette phrase il va falloir l’oublier.
OUI écrivez comme vous parlez.
Attention, il ne s’agit pas d’écrire en langage SMS ou d’inclure des jurons dans vos rédactions !
Mais vous vous adressez à des gens comme vous.
À des personnes qui ont des besoins, des envies, des attentes.
Vous écrivez pour leur donner envie d’acheter un produit / un service / une formation.
Et croyez-moi, personne n’a jamais convaincu un prospect d’acheter une solution minceur en écrivant comme Balzac.
Ça vous fait peut-être sourire, mais c’est la vérité.
Vous vous imaginez rédiger un mail de newsletter dans un style littéraire pompeux ?
Pensez-vous que des figures de style compliquées vont donner envie à l’internaute de vous lire ?
La réponse est non.
Au mieux, la personne qui vous lit va vous prendre pour un.e “je sais tout” qui étale sa science.
Au pire, elle ne va rien comprendre à votre texte et s’en aller fissa !
Parce que ce qu’on recherche avant tout c’est l’efficacité. Qui passe par la simplicité.
Alors, si vous aimez la littérature et les grands auteurs, c’est très bien.
Mais laissez cette pratique aux auteurs de roman (ou à votre propre roman si vous en avez un en cours d’écriture).
Le copywriting, c’est de la vente par écrans interposés.
C’est comme si vous écriviez à un.e ami.e au final.
Parce qu’on fait plus volontiers confiance à un ami. Et votre lecteur le sait, le sent.
Votre avatar client, vous l’avez si bien défini que vous le connaissez presque intimement.
Et est-ce que vous parlez à votre meilleur.e ami.e comme vous écrivez une lettre de motivation ?
Évidemment que non.
Si vous avez été habitué.e à un style d’écriture soutenu, ça peut vous paraître déconcertant.
Mais vous vous y ferez très vite, vous verrez.
Après tout, vous écrivez probablement comme ça à vos proches.
Alors faites des vos lecteur.rice.s vos ami.e.s et parlez-leur avec votre coeur !
(c’est beau n’est-ce pas ?)
C’est le moyen le plus direct d’instaurer ce climat favorable à la vente dans un deuxième temps. Nous aurons l’occasion d’en reparler…
Conseil n°3 : en écriture persuasive, il faut une maîtrise parfaite de l’orthographe
Ah bon ??
Ironie.
Ça paraît plus qu’évident.
Si vous désirez vous lancer dans le copywriting et dans l’écriture persuasive, mieux vaut savoir écrire correctement.
Alors bien sûr, il existe aujourd’hui des outils qui nous aident à éviter les fautes d’orthographe.
Sur n’importe quel éditeur de texte, vous avez une fonctionnalité qui vous souligne tous les mots mal orthographiés et les expressions inexistantes.
Et heureusement !
Parce que c’est vrai que parfois, se relire n’est pas simple.
Si vous êtes dans la rédaction, vous voyez de quoi je parle.
Vous écrivez, selon le flot de vos idées, en suivant un plan bien établi et super clair dans votre tête.
Mais il arrive parfois que votre cerveau aille plus vite que vos doigts sur le clavier (ou que votre stylo sur le papier si vous êtes un.e puriste).
Et vous faites des fautes de frappe.
Tout le monde en fait, je vous rassure ! Y compris les experts du domaine.
Mais ça peut commencer à poser problème si chaque phrase que vous rédigez contient une faute d’orthographe (et non de frappe, je tiens à distinguer les deux).
Intervertir deux lettres dans un mot, c’est une faute de frappe.
Une “coquille” comme on dit dans le jargon.
Écrire le mot « apartement » ainsi avec un seul « P », ça c’est une faute d’orthographe.
Et ça malheureusement, c’est rédhibitoire pour un copywriter.
Je suis désolée de vous l’apprendre (ou peut-être que ça vous paraissait déjà logique).
Mais même avec toutes les meilleures techniques :
Si vos textes sont truffés de pépites orthographiques qui feraient pleurer du sang Marguerite DURAS, ça risque d’être compliqué…
Mon conseil : relisez-vous bien.
Faites relire vos textes à vos proches si vous le pouvez.
Et surtout, activez bien le correcteur orthographique si vous rédigez via un éditeur de texte comme Word.
Enfin, faites des recherches si vous n’êtes pas sûr.e d’un terme.
Il n’y a pas de honte à ne pas savoir ! Tout le monde fait des recherches sur le web.
Et comme on vous l’a sûrement déjà dit :
“Il n’y a pas de questions bêtes !”
Conseil n°4 : un bon copywriter sait vendre, et y croire dur comme fer !
Vous le savez probablement déjà si vous lisez nos contenus depuis un moment.
Être copywriter, c’est manier la psychologie humaine et les leviers de persuasion pour faire vendre juste avec des mots.
Dis comme ça, ça paraît simple.
Mais en réalité, il ne s’agit pas simplement de balancer ses meilleures punchlines de vendeur.euse pour réussir à convertir.
Ce serait trop beau…
Il ne s’agit pas non plus de faire une liste à rallonge de toutes les fonctionnalités du produit que vous vendez (ou celles de votre client.e si vous proposez vos services de copywriter).
Tellement ennuyant…
La question à 1 million : comment on vend alors ?
Si vous avez déjà travaillé dans la vente, on vous a sûrement déjà expliqué qu’un vendeur n’est efficace que lorsqu’il croit en son produit.
C’est sûr que si vous savez pertinemment que ce que vous proposez est une énorme arnaque :
Vous aurez du mal à trouver les avantages et les bénéfices que votre prospect pourra tirer de votre camelote.
Ou simplement si vous trouvez que la solution qu’on vous demande de vendre n’a aucun intérêt…
Ça va être très difficile pour vous de convaincre quelqu’un d’autre que cette solution est vraiment trop géniale.
Ça vous paraît d’une logique implacable non ?
Eh bien, être copywriter, c’est la même chose.
Si vous n’aimez pas la vente…
Que vous pensez que les vendeurs, c’est tous des baratineurs…
Et que vous ne croyez pas en ce que vous vendez…
Votre petite âme de copywriter va dépérir.
Se flétrir.
Se faner.
😥
Quoi de pire que de rédiger des textes pour vendre une chose en laquelle vous ne croyez pas du tout ?
C’est comme si vous demandiez à une personne vegan de vous vendre des saucisses pur porc !
Aberration !
J’en suis persuadée, et je pense que vous aussi : on ne peut vendre que ce qui nous fait vraiment vibrer !
Ce qui nous enthousiasme !
Par exemple :
Vous avez certainement une passion, un hobby ?
Bref, un truc dans votre vie dans lequel vous seriez prêt.e à mettre de l’argent, peut-être plus que de raison ?
Si je vous demande de me vendre votre passion, aucun doute que vous serez intarissable !
Le copywriting, c’est la même chose.
Il est important que vous soyez en accord avec vous-même.
Et que la vente ne soit pas un gros mot pour vous.
Vous avez besoin de croire en votre produit (ou celui de votre client.e) pour le pitcher à la perfection.
Et pour ne pas avoir l’impression de faire du forcing.
Parce qu’il n’y a rien de pire que de sentir qu’on se force pour vendre quelque chose.
Et vos prospects le sentiront aussi.
En plus, pensez-y :
“Les gens adorent acheter, mais ont horreur qu’on leur vende.”
À méditer…
Alors quel enfer aussi pour eux à la lecture de votre texte s’il n’est pas hyper convaincant…
Ce conseil paraît un peu simpliste comme ça, mais je vous l’assure :
Si vous croyez en ce que vous vendez, vos messages auront beaucoup plus d’impact.
C’est le B.A.-BA de l’écriture persuasive.
Et pour y croire, vous aurez peut-être besoin de tester, d’avoir plus d’infos…
Et c’est tout à fait normal…
Conseil n°5 : l’expérience fait le copywriter
Alors là, vous allez me dire :
“C’est quoi ce proverbe ?”
Vous avez raison, ça fait un peu citation à 3 balles 🥎🥎🥎 , mais rien n’est plus vrai.
Tout comme, c’est en sciant que Léonard devint scie (bon celle-là elle est nulle, mais c’est cadeau), c’est en expérimentant qu’on devient un bon copywriter.
Attention, je ne dis pas que vous ne pouvez pas avoir un talent pour la rédaction, une facilité d’apprentissage ou que-sais-je encore…
Mais il est quand même très rare d’atteindre l’excellence au commencement, surtout en écriture persuasive.
Même les super héros échouent, et reviennent plus forts de leurs échecs !
Le copywriting, c’est pareil qu’être Spiderman (enfin presque…)
Au début, on comprend la technique, mais on hésite à la mettre en pratique.
Comme Spiderman qui a bien compris qu’il se passait quelque chose avec ses toiles d’araignées.
Mais on ne sait pas trop comment faire.
On ne se sent pas légitime.
Et puis, on se lance. Avec appréhension parfois, et c’est bien normal.
Quand il a sauté de son premier immeuble new yorkais, je pense que Peter Parker n’était pas hyper serein non plus !
Bon j’arrête avec Spiderman, même s’il est super cool.
Bien sûr, vous connaîtrez des échecs.
Mais à vous de voir :
Est-ce qu’un échec c’est le signe qu’il faut que vous abandonniez tout pour aller vous cacher sous un caillou ?
Ou est-ce qu’au contraire c’est une opportunité de vous améliorer et de changer votre façon de faire ?
Moi, j’opte pour la seconde proposition.
(Aussi parce que se cacher sous un caillou, ça doit faire un peu mal)
Bon, vous l’aurez compris, toute cette métaphore de super héros, c’était surtout pour vous prouver qu’on peut essayer, échouer, tenter de nouveau…
C’est votre expérience, vos tentatives qui affûteront vos compétences.
On ne vient pas au monde en sachant déjà courir !
Prenez le temps de faire des tests.
Considérez que vos échecs sont des ponts qui vous mèneront plus loin, et non des murs qui vous empêchent d’avancer.
Et pour finir par cette maxime de Nelson Mandela “Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends…”
À partir de là, l’échec se vit bien plus facilement (si, si).
Alors faites-vous confiance !
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Vous avez envie d’aller plus loin, et de devenir un bon copywriter ?
À très vite pour d’autres articles sur le métier de copywriter !
Coraline
RED de REDAC